Mamma mia, il faut bien sauver le navire.
Il y a une semaine, Eurogamer affirmait avec certitude que Nintendo et son plombier feraient l'impasse sur smartphones et tablettes. Pourtant, Kotaku vient aujourd'hui démentir cette information. La firme, et son président de plus en plus impopulaire, auraient changé d'avis.
D'après un rapport, l'entreprise nippone prévoit de diffuser du contenu lié aux nouvelles sorties (vidéos, informations diverses) par le biais d'une application officielle, mais aussi de déployer des mini-jeux sur smartphones (Android et iOS principalement). Il s'agirait en réalité de démos de jeux déjà présents sur consoles, histoire de donner un avant-goût aux joueurs. À noter que Nintendo s'emploie à utiliser le terme « mini-jeux » plutôt que de parler explicitement de « démos ». Triste déception, les fans ne sont donc pas près de voir débarquer des titres mythiques sur leurs appareils de poche, même si cette possibilité reste envisageable à la longue.
Cette nouvelle directive permettrait de toucher les mobinautes, et redresser la courbe des ventes si ceux-ci se montreraient intéressés par les titres sortis sur DS et Wii en les fidélisant. Les joueurs auraient également la possibilité d'acheter directement le jeu en question à travers leurs smartphones. En tout cas, Nintendo ne prévoit pas d'exporter ses titres phares. La politique est, au contraire, d'attirer les joueurs vers les plateformes de jeu dédiées, portables ou de salon.
Toujours d'après le rapport de Nikkei, Nintendo publiera du contenu gratuit, cela exclut donc le modèle de jeux payants ou basés sur le modèle freemium. La firme est censée officialiser cela par une annonce à destination des investisseurs et de la presse, ce jeudi 30 janvier. Le salut de Nintendo ne passera donc pas forcément par le gaming traditionnel.