Voici une petite prise en main de la nouvelle tablette de Sony.
Après une présentation officielle hier – et une annonce aujourd'hui dévoilant les prix et dates de commercialisation – nous avons eu la joie de prendre entre les mains la nouvelle née de Sony (sortie prévue en mai) et profiter d'une expérience intéressante. Nous avons pu tester le modèle 16 Go, dans sa version 4G LTE, en dépit du fait qu'aucune SIM n'était insérée dans l'appareil. En revanche, quelques bonnes surprises étaient au rendez-vous. Hier, lors de notre rapide prise d'images et vidéos, nous n'avions pas pu nous attarder et émettre d'avis concret sur cet appareil. Aujourd'hui, nous avons eu le temps de bien prendre en main la tablette, et de ce fait nous rendre compte de l'aspect et du fonctionnement de ce produit.
Dans l'ensemble, la tablette est bien évidemment fluide, malgré quelques lenteurs lors du passage sur une page contenant des widgets. Ralentissements dus à la surcouche ou au fait que le processeur mis à contribution – un Snapdragon S4 Pro – soit généralement plus adapté aux smartphones, la question reste entière. Gageons qu'une mise à jour logicielle viendra résoudre ce problème, déjà remarqué sur l'Xperia Z.
Un très bon point pour la firme nippone quant à la qualité d'écran, nettement supérieure à celle de son petit frère. Pour rappel, en se référant à notre test, nous décrivions des angles de vision vraiment réduits à cause de la technologie LCD implémentée et un moteur Bravia Engine 2 peu suffisant pour combler ces défauts présents sur le smartphone Xperia Z. Pour cette tablette, les angles de vision sont, au contraire, vraiment larges et cela fait plaisir de voir que Sony a réussi à résoudre en grande partie ce souci. La technologie d'affichage étant toujours annoncée comme du LCD, il est fort probable que la société ait réussi à améliorer ses dalles entre la sortie des deux produits. Un autre bon point pour la marque est l'utilisation d'un matériau différent par rapport au smartphone, concernant la face arrière. Si l'Xperia Z est pourvu d'un dos en verre, la Xperia Tablet Z bénéficie d'une sorte de plastique similicuir très doux. En revanche, ce changement impacte sur l'aspect extérieur. Cette partie est assez sensible aux traces de doigts, puisqu'après une utilisation d'à peine quelques minutes celles-ci étaient fortement visibles. Cette stratégie n'est donc pas la meilleure qu'ait pu adopter Sony.
Quant à la manipulation, elle fut vraiment aisée de par la mince épaisseur de cette tablette, qui allie finesse et légèreté (6,9 mm d'épaisseur, soit la tablette la plus fine au monde – poids très faible de 495 grammes, soit la tablette la plus légère au monde compte tenu de sa diagonale d'écran). Ces paramètres autorisent même une manipulation avec une seule main, ce qui peut s'avérer pratique dans certains cas. À noter une petite différence de design, entre le bouton d'allumage du smartphone et celui de la tablette, bien que l'idée de métal soit toujours là.
Nous attendons prochainement cette fameuse Xperia Tablet Z dans nos locaux, pour procéder entre autres à des tests approfondis.
