Metro: Last Light - Des parties intimes féminines modélisées dans le jeu
par Auxance M.Le réalisme à tout prix ? -18 ans s’abstenir !
Que vous y ayez joué ou non, vous devez savoir que Metro: Last Light est un jeu sombre, exclusivement destiné à un public adulte, comme en témoigne explicitement son rougeoyant PEGI +18 sur la jaquette. Les propos qui suivent, jeune lecteur, sont ainsi dédiés à un public majeur et vacciné : si tu as moins de dix-huit ans, tu es donc prié de retourner sur la page d'accueil de ton site favori.
Le projet a néanmoins franchi une limite qu'aucun jeu n'avait dépassée jusqu'à présent. Ainsi, dans un niveau où sont présentes plusieurs stripteaseuses, nous avons notamment droit à une lapdance topless, à une vision lointaine de jeunes femmes dans leur bain ou sous leur douche, ce dans une partie normalement inaccessible au joueur.
Bien entendu, quelques curieux se sont précipités pour modifier le code du jeu sur ordinateur personnel et ainsi se rincer l'œil de plus près. Et là, oh surprise, ces joueurs ont pu apercevoir des parties intimes féminines modélisées, une première pour un jeu aussi "grand public". En effet, si aucun titre ne propose évidemment de scènes mettant explicitement de tels attributs en scène, quelques bugs nous ont déjà permis de voir des corps féminins entiers, mais aucun sexe n'était visible. L'exemple le plus concret est celui d'Heavy Rain, qui proposait d'ailleurs plus d'une scène topless dans son histoire principale, dont un problème technique a permis à certains de voir Madison Paige "nue", ses parties intimes étant cependant nullement détaillées.
Cette fois, le sens du détail est au contraire poussé, voire troublant, comme en témoignent les captures présentées ci-dessous, même si, pour des raisons évidentes, nous avons décidé de ne publier qu'une version censurée de celles-ci.
Se posent alors de nombreuses questions éthiques, morales. Était-il vraiment nécessaire de modéliser ces parties intimes dans le cadre d'une scène normalement seulement entraperçue par le joueur ? La volonté de réalisme peut-elle vraiment être invoquée dans ce cas ? N'avons-nous pas droit ici, une nouvelle fois, à une preuve de l'instrumentalisation du corps de la femme ? La limite de l'acceptable a-t-elle été franchie ?
Nous vous offrons donc le soin de débattre à propos de ce sujet épineux dans nos forums ou sur nos réseaux sociaux. #SexMetroLastLight