Ryan Payton, Assistant Producer, dévoile ce dont les journalistes n'ont pas le droit de parler à propos de Metal Gear Solid 4. C'est parfois allucinant.
La liberté de la presse n'est plus ce qu'elle était, en effet, Kojima Productions a demandé aux différents journalistes de suivre certaines restrictions pour les tests, ce que l'on peut trouver un tantinet aberrant.
Il est donc interdit aux journalistes de parler:
- du temps d'installation
- de la longueur des scènes cinématiques, particulièrement celle de fin
- du nombre d'environnements
- du "film" d'ouverture
- du placement des diverses marques dans le jeu
- et d'une demi-douzaine d'élements spécifiques liés à l'histoire
Le sieur précise que toutes ces interdictions ont été mises en place dans le but précis d'éviter les spoils sur l'histoire. A y réfléchir, on se demande bien en quoi les 8 minutes d'installation peuvent foutre en l'air l'histoire du jeu. Ceci étant, autre chose qui fâche, il y a 2-3 minutes d'installation entre chaque acte. Oui, oui, en plus du temps d'install du début, auquel nous sommes franchement habitués désormais, le jeu requiert un déploiement des données sur notre disque dur pendant le jeu...
Bref, on se rend finalement compte que Kojima Productions refusent surtout que les testeurs parlent des points noirs de MGS4, alors qu'un journaliste se doit de tout signaler sur son expérience du jeu. Absurde, c'est ce que pense le magazine EGM, qui refuse tout simplement de publier le test du jeu.
On peut douter que les informations ci-dessus fassent changer votre opinion du jeu, qui, quoi qu'il en soit, est une bombe vidéoludique, mais non exempt de défauts...
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