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Piracy Meta Quest

Meta Quest : est-ce la fin du piratage ?

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Meta présente une nouvelle API vérifiant le matériel et les applications, ciblant notamment le piratage.

Un récent article sur l'Oculus Developer Blog a dévoilé la nouvelle API de Meta nommée Platform Integrity Attestation (PIA), conçue pour protéger les applications VR contre les modifications non autorisées et les potentielles failles de sécurité. Au-delà d'un système évident d'anti-triche, la question du piratage est elle aussi au cœur du dispositif.

Piracy Meta Quest

Voici ce que la firme de Zuckerberg prévoit dans sa nouvelle API, activable au choix par les développeurs d'applications Meta Quest :

  • Sécurisation de l'authentification des appareils ;
  • Bannissement des applications effectuant des modifications hardware ;
  • Protection des données financières et des données d'entreprise ;
  • Utilisation abusive de données externes ;
  • Lutte contre le piratage.

PIA crée un jeton crypté qui permet de vérifier l'authenticité d'une application via des serveurs. Si le test échoue, l'application ne se lance pas. Les appareils pris en charge par cette nouvelle API sont les Meta Quest 2 et Pro, et prochainement le Meta Quest 3.

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Outre le piratage, certains craignent de ne plus pouvoir utiliser les mods, qui par exemple permettent d'écouter nos propres chansons dans Beat Saber, ou d'apporter des modifications dans de nombreux jeux sandbox tels que Blade & Sorcery Nomad ou encore Bonelab.

Nous ne savons pas encore quel sera l'impact d'un tel système sur l'ensemble des applications et mods. Mais concernant ces derniers, le célèbre data miner Basti564 se montre toutefois rassurant :

À mon avis, cette API est principalement utilisée en combinaison avec des systèmes anti-triche ou pour empêcher le piratage des jeux en ligne. Ce n'est donc pas, comme beaucoup le craignent, contre les mods de Beat Saber qui ajoutent de nouvelles chansons, mais plutôt dans des jeux comme VRChat, qui n'approuvent pas les mods, ou Gorilla Tag, qui veut empêcher les tricheurs. Toutefois, il est concevable que Beat Games puisse, par exemple, autoriser l'accès aux classements en ligne uniquement avec le jeu normal, non modifié. Le système pourrait également être utilisé efficacement contre le piratage des jeux en ligne. Cependant, la plupart d'entre eux disposent déjà d'une validation de la licence côté serveur pour empêcher le piratage.

Même si la réalité virtuelle demeure un marché de niche, la protection qu'apporte Meta pourrait vraisemblablement rendre son écosystème plus attrayant côté développeurs. S'il est toujours difficile pour de nombreux studios de se faire de l'argent avec des applications VR, la baisse du piratage et de la triche pourraient enfin leur permettre de récupérer une partie des profits qui auraient été perdus sans. 

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Commenter 1 commentaire

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daerlnaxe
Et il y a des clients pour ça, dans tous les cas ?

Blague en passant toutes les consoles les plus piratées ont toujours eu de très bonnes ventes, que ça soit pour les consoles comme pour les jeux. Pirater permet souvent de tester, les plus gros pirates n'ont pas le temps de jouer, ils engrangent, n'ont pas le temps de jouer à devoir télécharger/stocker, donc toutes les études qui ont tablé sur la volumétrie n'ont jamais montré que des conneries. Pour ma part j'ai eu piraté quand j'était étudiant/jeune travailleur, j'ai découvert plein de choses que je me suis empressé de racheter quand mes finances étaient plus favorables à ce genre de luxe.

Par ailleurs avec des offres comme le xbox game pass, ça permet à pas mal de joueur de tester et les gens qui ne sont pas de purs passionnés, trouvent largement leur bonheur.
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