« Ces ventes devraient cesser », le message du NHS est clair vis-à-vis des éditeurs et développeurs.
Les loot boxes sont encore et toujours au centre de l'attention, notamment du côté des chercheurs en addiction. Après que plusieurs pays aient décidé d'agir, comme la Belgique, des éditeurs comme Blizzard et EA Games ont dû retirer l'achat de ces caisses de butin dans leurs jeux, mais en Angleterre, c'est un peu particulier, car comme les objets à débloquer in-game ne peuvent être chiffrés, eh bien, l'achat de loot boxes n'est pas considéré comme un pari.
Cependant, le National Health Service anglais planche sur la question, et sa directrice Claire Murdoch affirme que les loot boxes dans les jeux vidéo sont un premier pas dans le monde des paris pour les jeunes, pouvant donc entraîner une addiction. Elle déclare ainsi :
Franchement, aucune entreprise ne devrait préparer les enfants à la dépendance en leur apprenant à jouer sur le contenu de ces loot boxes. Aucune entreprise ne devrait vendre aux enfants des loot boxes avec cet élément de chance, alors oui, ces ventes devraient cesser.
De par le cas particulier de l'Angleterre, Claire Murdoch parle d'une « échappatoire » et de nombreux sites permettent d'acheter des comptes de jeu ainsi que des objets. Son message est clair, il faut que les éditeurs et développeurs interdisent les loot boxes addictives dans leurs jeux, installent des limites de dépenses, dévoilent les taux de chance d'obtenir les objets et participent à la sensibilité des parents sur le sujet. Dans son rapport, elle indique que de nombreux enfants ont dépensé de l'argent dans les jeux vidéo sans l'accord des parents, parlant d'un adolescent de 16 ans ayant dépensé 2 000 £ dans un jeu de basket-ball et un autre de 15 ans ayant perdu 1 000 £ dans un jeu de tir.
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