Des illustrations d'une tueuse d'abominations plus sexy que Buffy. OK, c'est un mauvais exemple...
Pourfendeurs de zombies de pères en fils et de mères en filles, la famille Starling tranquillise les rues de San Romero depuis des générations. Préparé depuis sa plus tendre enfance, chaque enfant de cette illustre caste vit au beau milieu des humains qui serviront de nourriture pour les morts-vivants, qui crèvent la dalle depuis le temps qu'ils sont à deux mètres sous-terre.
Un scénario complètement kitsch, comme les aime le studio Grasshopper Manufacture (No More Heroes, Shadows of the Damned), qui n'est pas sans rappeler les productions du seigneur des films de zombies : Georges A. Romero (qui a droit à son hommage direct puisque la ville du jeu porte son nom). Basé sur une histoire qui ne nous réserve certainement que peu de surprises, Lollipop Chainsaw disposera d'un tout autre intérêt : se marrer comme des baleines en voyant Juliet utiliser sa tronçonneuse à cœurs pour trancher des zombies dans le sens de la hauteur, voir la cheerleader utiliser ses talents acrobatiques pour "poledanser" au beau milieu d'un groupe de cadavres ou bien, pourquoi pas, de se rincer un peu l'œil (nous aurions eu tort de ne pas parler de cela). Grasshopper Manufacture et Warner Bros Games ont été assez peu loquaces sur ce projet (hormis quelques images et courtes bandes-annonces) mais nous avons tout de même droit à une douzaine d'illustrations tirées de concept arts de la donzelle ainsi que de captures d'écran du jeu toutes passées sous un filtre de vieil écran cathodique.