Qui a dit que l'iPad ne pouvait prendre la mer ? La célèbre tablette tactile d'Apple vient en effet d'être utilisée dans le monde de la navigation. Prenez le large en cliquant sur "
Depuis la sortie de l'iPad, nous l'avons retrouvé, à quelques occasions, utilisé dans des situations assez inattendues. Après « L'iPad utilisé pour diriger un film », l'iPad embarque à bord des bateaux de la course à la voile en Solitaire du Figaro. En effet, cette année, plusieurs skippers utilisent l'iPad. Parmi eux, Jérémie Beyou (BPI), Bernard Stamm (Cheminées Poujoulat), Karine Fauconnier (Eric Bompard Cachemire), ou encore Alexis Loison (Allmer-Ineo).
Dominique Taillefer, responsable informatique sur la Solitaire, explique :
Ils s’en servent comme écran répétiteur de ce qu’ils ont sur leur ordinateur de bord, placé à l’intérieur du bateau. Quand ils ont besoin d’une cartographie précise, par exemple quand ils vont tricoter dans les cailloux, ils peuvent prendre l’iPad sur les genoux tout en barrant.
Inutile donc de vous dire que ce n’est pas pour lire des livres numériques en mer, ou regarder un film tout en barrant.
Ces iPad ne sont pas équipés de liaison 3G, interdite à bord. Mais, ils sont connectés à l’ordinateur par une liaison WiFi toute simple, installée au moyen d’un petit logiciel.
Quel est l'avantage de l'iPad en mer ?
La plupart des écrans répétiteurs utilisés, permettant de consulter du cockpit, les informations de l'ordinateur de bord, étaient assez épais, lourds, manipulables à l’aide d’un stylet, reliés par un fil percé dans la cloison, et surtout beaucoup plus coûteux, de l’ordre de 3 000 à 5 000 euros.
Jérémie Beyou (un des skippers qui utilisent l’iPad en mer) explique :
Là, c’est beaucoup moins cher, environ 500 €, pour ces versions. C’est léger, facile à manipuler puisqu’ils sont tactiles, et que ça fonctionne très bien, même à travers une house transparente de protection. Mais surtout, ce qui fait la différence, c’est la définition de l’écran et la luminosité, même en plein jour. De ce point de vue là, il n’y a pas mieux.
Source : Ouest-France
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