Free, au centre des discussions ces derniers temps, de nouveau contrôlé par l'ARCEP.
Alors que Free avait déjà fait beaucoup de bruit avec son lancement le 10 janvier dernier, voilà que la firme responsable du lancement du Triple Play en France refait parler d'elle, mais cette fois-ci pas pour la même raison. En effet, plusieurs accusations de clients auraient mené l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), la gendarme des télécoms, à refaire un topo sur la qualité du réseau mis en œuvre par Free. Ce dernier avait officiellement atteint les 27 % de couverture de population minimum requis par l'ARCEP afin de pouvoir se lancer. Et il semblerait que plusieurs problèmes réseau interviennent, directement avec l'autre opérateur supportant les clients de Free Mobile.
D'après les opérateurs historiques, il semblerait que bon nombre d'antennes relais de Free ne donnent plus signe de vie, et certaines n'en ont d'ailleurs jamais donné depuis le lancement du nouvel opérateur. Beaucoup de mauvaises langues disent à tort et à travers que Free "coupe" certaines de ses antennes pour surcharger le réseau d'Orange et ainsi pousser les clients à chercher un réseau plus performant. Mais l'un des responsables d'un grand opérateur (probablement d'Orange au vu de la citation qui suit) s'empresse de faire des annonces via le site Lepoint.fr :
Leur réseau est inutilisable, car il a été fait à la va-vite. Les clients pensent avoir le réseau Free, car c'est le mot 'Free' qui s'affiche sur leur mobile. Mais dans le contrat, il est convenu que la marque Orange disparaît aux yeux des clients de Free Mobile : pour eux, le réseau d'Orange est nommé 'Free'. On leur a fait payer très cher le fait de faire disparaître notre marque.
Cette source va même jusqu'à expliquer qu'il n'est pas dans l'intérêt de Free de continuer la création d'antennes relais pour couvrir la totalité de la population par ses propres moyens puisque cela lui coûterait plus cher que de continuer à louer le réseau d'Orange. Free de son côté accuse l'ARCEP d'un manque de rapidité quant à la portabilité de numéro de futurs inscrits. Effectivement, nombreux sont les nouveaux abonnées Free Mobile à avoir rouspété après un passage chez le nouvel opérateur bardé de problèmes quant à la portabilité de leur numéro. La société affirme qu'une majorité de son trafic passe par son propre réseau.
L'ARCEP quant à elle dit que cette nouvelle inspection n'a pas été réclamée par un des 3 opérateurs historiques, or ces derniers auraient tout à fait le droit en cas de doutes de faire ce genre de demande. C'est donc l'ARCEP qui a pris l'initiative de faire réviser un réseau dont elle se défend de l'avoir déjà fait évaluer il y a de cela 1 mois.