Le site ne craint pas le piratage et le fait savoir aux éditeurs.
Dans une récente interview accordée au site IncGamers, Trevor Longino, responsable des relations publiques et du marketing chez Good Old Games, s'est exprimé sur son opposition aux DRM et sur sa consternation vis-à-vis de l'insistance des éditeurs quant à leur utilisation comme une méthode de prévention au piratage.
Ce que nous affirmons depuis plusieurs années est vrai : certaines personnes piratent, et ce ne sont pas nos clients. Oubliez-les. Dépensez votre effort à prendre soin des gens qui vous donnent de l'argent, et vous réussirez. Ajouter des DRM aux jeux vidéo est comme ajouter des DRM aux livres et à la musique. Cela a déjà été fait, mais ces deux industries se rendent compte que ça ne fait pas réellement une différence dans le domaine du piratage.
Trevor ajoute que la position de GOG contre les DRM a toujours été autant une éthique qu'une décision d'affaires, même lorsque le site ne faisait que commencer :
Nous étions déjà opposés aux DRM, et quand les fondateurs ont lancé l'entreprise, nous savions que s'il y avait une chose à faire pour énerver les gens qui veulent jouer à de vieux jeux, qui n'ont pas de DRM, c'était justement d'en ajouter. Faire un jeu encore pire pour le consommateur et le vendre ensuite ? Cela sonnait comme de l'inconscience.
Avec plus de deux millions de visites par mois, il semblerait que GoG.com ait fait le bon choix, pour lui comme pour les joueurs.