Ou comment rappeler à la Terre entière qu'un embargo, cela se respecte. Une pression de bouton et la dame noire devient un presse-papier de luxe. Tremblez, mortels !
Microsoft, comme la plupart des grandes entreprises, ne rigole pas avec la violation d'une clause de confidentialité. Car en plus d'être passible de sanctions par un tribunal, une telle offense expose aussi le contrevenant à des représailles de la part de l'entreprise.
Suite aux fuites des clips de Gears of War: Ultimate Edition, où plutôt de ceux d'une ancienne version qui traînait manifestement sur un kit de développement, Microsoft a employé la manière forte. Les consoles ayant servi à capturer les séquences vidéo, et qui faisaient partie d'un réseau de test professionnel, se sont vues privées d'accès Xbox Live et du reste des fonctions de la console, et les comptes coupables ont également été désactivés.
Les personnes en question se retrouvent donc avec une Xbox One aussi utile qu'un parpaing, à la différence que le parpaing peut encore servir de matériau de construction. La durée du châtiment est également décidée par le constructeur et celle-ci n'a pas été dévoilée. Ceci peut paraître sévère, mais il faut rappeler que Microsoft, en tant que partie lésée par les actions des leakers, est dans son bon droit.
Autre effet secondaire de ce jugement, il n'y a maintenant plus de doute. La véhémence de Microsoft à protéger sa propriété est la confirmation qui manquait, Gears of War: Ultimate Edition est bel et bien une réalité. Il convient donc d'avoir une pensée émue à l'adresse des pauvres diables qui devront acheter une autre console pour jouer.
Mise à jour : dans un communiqué envoyé à nos confrères de chez Polygon, Microsoft a expliqué que les propos de VMC, société spécialisée dans le test de réseau et à l'origine des fuites, étaient faux. Le géant américain en a profité pour rappeler qu'une Xbox One restait utilisable en hors-ligne en cas de compte Xbox Live banni.