La santé de la presse écrite se dégrade de plus en plus, même chez nos voisins britanniques et américains. Chacun essaie de survivre comme il peut.
L'année fiscale de Future PLC n'est pas des meilleures. Après le départ de Stevie Spring et John Bowman, respectivement chef exécutif et responsable financier de l'entreprise, le groupe de presse international (magazines et sites internet de jeux vidéo, motos, musique...) était amené à disparaître. En effet, la firme répertorie une diminution des revenus ainsi que des pertes croissantes sur sa dernière année fiscale (qui s'est terminée le 30 septembre dernier) . Ainsi, le chiffre d'affaires est de 141,7 millions de livres (165.3 millions d'euros), ce qui représente une baisse de 6% par rapport à 2010, alors que les dettes de la société ont augmenté de 59 %, s'élevant donc à 11,8 millions de livres (13.8 millions d'euros).
Une solution provisoire a été trouvée, mais la casse n'est pas finie et la survie de Future PLC est toujours remise en cause. Le groupe de presse magazine est amené à fusionner les opérations de ses branches britanniques et américaines. Au Royaume-Uni, les revenus venant du digital ont augmenté de 36 % pour le groupe, compensant les pertes dûes à la presse écrite, alors qu'aux Etats-Unis les pertes sont trop importantes à cause de la version physique des magazines de jeux vidéo de Future PLC.
Dans l'espoir de se relever, le nouveau dirigeant, Mark Wood, insuffle un vent de dynamisme :
Étant donné le succès du digital au Royaume-Uni, nous avons fait un pas en avant en réorganisant la compagnie. Les opérations américaines et britanniques vont fusionner afin de créer une seule ligne de produits mondiale. Ces changements vont permettre d'être plus efficaces et de revenir à une rentabilité pour l'entreprise américaine (d'ici 2013).
Mark Woods continue en abordant le thème du digital. Il veut ainsi développer la version non physique de ses produits (en l'occurrence, les sites internet), ce qui a pour but d'agrandir l'audience. Ses magazines et sites sur notre loisir comme PlayStation Official Magazine, Official Xbox Magazine, Edge, GamesRadar.com, et bien plus encore vont-ils survivre ? La pérennité de Future PLC est-elle assurée avec ces solutions ?