La quatrième opérateur n'a pas autant d'antennes qu'espéré.
Le 10 janvier dernier, Free Mobile arrivait en fanfare sur le marché des télécoms. Ceci fut permis grâce à un contrat d'itinérance liant l'opérateur à Orange sur les zones qu'il ne couvrait pas. En effet, afin de lancer ses offres, Free avait pour obligation de couvrir 27 % de la population nationale avec ses propres antennes, ce qui a été fait en grande partie dans les zones rurales.
Un an après, l'ANFR (Agence Nationale des FRéquences) fait le bilan. Au premier janvier 2013, le nouvel arrivant possède 1779 antennes 3G en service, alors que les objectifs personnels de ses dirigeants étaient fixés à 2500 pour la fin 2012. Ce retard s'explique par une réticence des municipalités et des associations de riverains à l'installation de nouveaux pylônes, jugés par certains comme une pollution visuelle. La signature des baux en milieu urbain (et notamment en région parisienne) semble donc plus difficile.
Stephane Richard, PDG d'Orange, n'a pas tardé à donner son avis sur la chose. Il exige « le respect absolu des obligations de Free » avant de rajouter que « s'il ne tient pas ses engagements, il faut qu'il soit sanctionné ». L'homme pondère toutefois ses propos en expliquant qu'il est normal en 2012 d'avoir du mal à installer un nouveau réseau en ne partant de rien.
Quoi qu'il en soit, le prochain relevé officiel se fera en janvier 2015, date à laquelle 75 % de la population devra être couverte par Free Mobile et Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad (NDLR : maison-mère de Free), s'est également exprimé, expliquant qu'il n'y a pas le moindre retard et se disant confiant quant au respect de l'obligation fixée par l'ARCEP.
Affaire à suivre dans deux ans donc.