Cocorico !
C'est avec une grande fierté que le gouvernement français a annoncé que nous étions le deuxième producteur de jeux vidéo au Monde, derrière les États-Unis. Avec un chiffre d'affaires en constante progression (41,9 milliards d'euros en 2011, 60 milliards en 2012), les 300 entreprises du secteur ont prouvé leur savoir-faire, Ubisoft en tête avec ses licences à succès.
Cette reconnaissance passe bien évidemment par un vivier de studios au talent certain et nourri par une dynamique très importante (32 % des firmes ont moins de deux ans tandis que 27 % dépassent la décennie). En termes de revenus, c'est très disparate, entre les ogres (8 %) qui dépassent les 10 millions de chiffre d'affaires et la majorité (77 %) qui peine à atteindre le million. Cela passe également par une formation exemplaire, grâce à des écoles à renommée internationale (exemples : l’École Nationale du Jeu Vidéo et des Médias Interactifs d’Angoulême ou les Gobelins). Enfin, il y a les aides de l'État, à commencer par le Crédit Impôt Recherche, et des initiatives communes (la "French Tech", la mise en place d'une plateforme nationale sur internet) pour faire rayonner le jeu vidéo français.
La France est un pays précurseur en matière de création de jeux vidéo, rappelle une étude du Syndicat national du jeu vidéo (SNJV). Depuis les années 80, de nombreux titres créés en France ont connu un succès international. Certains genres, tels que le "survival horror", ont même été créés par des Français".
En bref, voici une photographie de l'industrie du jeu vidéo en France :
- 60 milliards d’euros dépensés en 2012 dans l’achat de jeux vidéo dans le monde
- 3 milliards d’euros de revenus générés en France en 2012
- 300 entreprises en France
- 5000 emplois directs
- 10 000 emplois indirects (informatique, musique, localisation…)
- 80% de la production à l’export