Saurez-vous démêler le vrai du faux ?
Ça y est, Ubisoft vient enfin de révéler Far Cry 3: Blood Dragon... un premier avril. En surface, il s'agit d'un film, écrit et dirigé par un certain Alexis Graveyard, produit par Ubi World Pictures et Blood Entertainment, nous contant une histoire se déroulant dans le futur... en 2007. L'histoire nous mène sur une Terre ravagée par une guerre nucléaire, alors que le monde cherche la paix. Une armée cyborg étasunienne semble avoir trouvé une solution, celle d'une arme biologique, en cours de conception sur une île perdue. Notre héros, le sergent Rex Power Colt, qui est aussi un Mark IV Cyber Commando, doit se rendre sur place pour enquêter sur le sujet.
Histoire de semer encore davantage le trouble, un étonnant site officiel a été lancé, avec au programme deux musiques très travaillées, une boutique loufoque et un teaser qui joue encore la carte du mystère, jusqu'au bout. En effet, au terme de la vidéo est visible pendant un court instant, ce qui semble être une séquence de gameplay d'un jeu. La présence d'une notation par PEGI, couplée à la fuite d'une liste de succès et de la jaquette il y a quelques jours sèment eux aussi un énorme flou. Quel est le rapport avec la licence Far Cry ? Pourquoi tant d'implication et de teasing pour un poisson d'avril censé être sans lendemain ? Pourquoi le "film" aurait-il fait parler de lui avant la diffusion de la blague ?
L'hypothèse la plus logique serait, à l'instar d'Enter the Dominatrix qui aurait du donner un DLC à Saints Row: The Third l'année passée, que le poisson d'avril n'en soit pas vraiment un, mais plutôt qu'Ubisoft ait choisi cette date pour commencer à faire parler avec humour d'un nouveau Far Cry, qui n'a rien d'un Far Cry en apparence, et qui aurait alors choqué les fans en temps normal. Dans ce cas-là, toute l'histoire du film serait celle du jeu vidéo, qui nous mènerait derrière les décors d'un film de science-fiction rétro totalement barré.
