Dragon's Dogma : interview de Kobayashi-san et quelques phases de gameplay
par RuFo_ThE_oNeD'où vient l'inspiration de l'univers du titre ?
Ce n'est un secret pour personne : les Japonais sont les rois incontestés du RPG sur console grâce à des séries comme Final Fantasy, Dragon Quest et autres Phantasy Star, qui occupent des générations entières de joueurs durant de très longues heures grâce à des histoires oniriques, un mélange des genres sans aucune gêne et des personnages dotés d'un design haut en couleurs. Mais depuis quelque temps à présent, les concepteurs nippons s'affranchissent de leur étiquette "manga aux grands yeux" en puisant l'inspiration ailleurs : dans le folklore occidental par exemple.
Même si le genre heroic-fantasy est quasiment indissociable d'une thématique empruntée aux Occidentaux, et notamment à l'Europe médiévale, les Japonais regorgent d'idées pour créer des univers parallèles et inédits au service des histoires de leurs RPG. Sauf que le design typiquement japonais ne sied plus vraiment aux créateurs lorsqu'il s'agit d'univers nettement plus sombres, comme la Dark Fantasy présente dans Demon's Souls et Dark Souls (même si les travaux de Nobuteru Yûki dans Les Chroniques de Lodoss avaient, bien avant cela, prouvé le contraire). Dragon's Dogma, le dernier projet en date du studio interne de Capcom (responsable notamment de projets tels que Resident Evil 4 et Devil May Cry 4), emprunte lui aussi un style différent du design traditionnel des RPG japonais, puisque d'après les dires de son producteur, Hiroyuki Kobayashi, le jeu puise son origine dans le bestiaire et l'ambiance du Seigneur des Anneaux et du Trône de Fer. D'ailleurs, Kobayashi-san déclare qu'il s'agissait d'une volonté de tout le staff d'offrir un RPG disposant d'un feeling universel, et c'est la raison pour laquelle l'équipe de développement s'est tournée vers un design plus "occidental" et un bestiaire inspiré d'un peu tous les bords comme les chimères, griffons ou encore les célèbres cyclopes.
Retrouvez ci-dessous l'interview complète (en anglais) d'Hiroyuki Kobayashi, entrecoupée de séquences de gameplay inédites, et menée par Barry White (rien à voir avec le regretté chanteur) du magazine Game Guy de News10.