Eidos n'a pas touché aux batailles de boss et les a laissés à un petit studio.
Toute personne qui a touché à Deus Ex 3 pourra le confirmer, les batailles de boss tranchent radicalement avec le reste du jeu. Alors que tout au long de la progression dans le jeu, le choix nous est laissé entre une approche type infiltration ou type rentre-dedans, dans les combats des boss, il fallait user de force brute.
Cette incohérence de gameplay n'a pas manqué de frustrer les joueurs. Après avoir passé un niveau à ramper dans les conduits d'aération, neutralisé les gardes et traversé tout un niveau accroupi pour éviter de se faire repérer. Il fallait lancer les grenades à la chaîne et vider son stock entier de munitions pour espérer venir à bout des boss. Sans oublier que les boss ne semblaient pas avoir bénéficié de la même IA que les ennemis, au vu de leur stupidité flagrante qui ne faisait que compliquer indécemment les combats.
Ceci est probablement la seule ombre au tableau d'un jeu immersif aux personnages emplis de charisme, chose dont les boss sont d'ailleurs totalement dénués.
Il n'est donc pas surprenant d'apprendre qu'Eidos Montreal ne s'est pas chargé personnellement des combats de boss de Deus Ex : Human Revolution, mais les a sous-traités, ou externalisés selon le mot exact, à un petit studio du nom de G.R.I.P. Ceux-ci se sont donc chargés de créer les boss, leurs batteries d'attaque, et leurs comportements.
Loin de nous de cracher sur leur travail, mais voilà qui explique bien des choses. Via un journal de développeur, le président de G.R.I.P s'est confessé.