G2A : des développeurs préfèrent voir leurs jeux piratés plutôt que d’être achetés via la plateforme
par Christophe ÖttlIls sont plusieurs à avoir pris la parole publiquement pour fustiger la plateforme de vente de clés et appeler à son boycott.
Comme bien souvent, la tempête s’est déclarée du côté de Twitter où quelques éditeurs et développeurs ont tenu à dire tout le mal qu’ils pensaient de la plateforme bien connue des joueurs en quête de bonnes affaires. Un revendeur qui selon leurs dires ruine leurs bénéfices, puisqu’aucun centime des ventes de G2A n’est reversé aux créateurs des jeux concernés.
In the latest episode of Fuck G2A:
— Mike Rose (@RaveofRavendale) 29 juin 2019
G2A has taken out sponsored ads on Google, which mean that when you search for our games, you get G2A popping up above our own links — and we make zero money on our games if people buy through the ads.
And when you try to turn their ads off... pic.twitter.com/hSiIkaOLle
Pire encore, le site fait selon eux de la concurrence déloyale avec des liens de vente apparaissant avant les liens officiels en faisant une simple recherche sur Google. Le lynchage public a atteint son paroxysme avec le coup de gueule de Mike Rose, PDG de l’éditeur No More Robots (Hypnospace, Not Tonight, Descenders...). Ce dernier dénonce l’ingérence de G2A dans le business des développeurs tout en signalant qu’il est tout bonnement impossible d’empêcher les liens de G2A de sortir en premier durant une recherche.
If you can't afford or don't want to buy our games full-price, please pirate them rather than buying them from a key reseller. These sites cost us so much potential dev time in customer service, investigating fake key requests, figuring out credit card chargebacks, and more. https://t.co/25NWxrj8f8
— Rami Ismail (@tha_rami) June 30, 2019
La conclusion de cette affaire, c’est un appel unanime au piratage de la part des principaux concernés. Le tweet de Mike Rose a fait beaucoup de bruit, si bien que plusieurs studios se sont ralliés à lui pour crier leur ras-le-bol. Le message est clair : si nous ne touchons pas d’argent, G2A non plus…