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Castlevania Lords of Shadow – Ultimate Edition

Castlevania: Lords of Shadow 2 - Deux employés confirment le développement chaotique

par
Source: Vadejuegos

Mais moins de virulence quand même.

Maintenant que Castlevania: Lords of Shadow 2 est disponible, les langues sont visiblement prêtes à se délier. Ainsi, suite à la sortie virulente d'un (ex ?) développeur ayant notamment taxé le jeu de "merde", deux autres sont sortis du silence pour plus ou moins confirmer ce que leur prédécesseur avançait : oui, le développement a bel et bien été chaotique. Oui, les dirigeants de MercurySteam semblent poser problème...

La première source, forcément anonyme, citée par le site espagnol Vadejuegos, explique :

Les problèmes que nous avons eus sont ceux des propos originaux. Il y a beaucoup de développeurs talentueux chez MercurySteam, mais ils ne sont pas parmi les dirigeants. Il n'y a pas vraiment de direction en fait. Les seuls qui ont réellement quelque chose à dire sont ceux qui sont là depuis le début ou qui se débattent pour contenter Enric [Álvarez, CEO de MercurySteam]. 

Ce n'est pas facile d'être un gars créatif là-bas, car les idées n'ont pas le droit d'exister. En fait, ils attendent de vous que nous ne donniez pas d'idées, ils n'aiment pas les gens qui en produisent, ce qui a abouti aux départs de grands noms. Notre directeur artistique [José Luis Vaello] est parti chez Tequila pour faire RIME. Il est parti à cause de la situation créative. Il était dépassé par tout et ne pouvait rien changer, alors il a dit "Ok, à plus tard, bonne chance avec vos idées incroyables" et il est parti. C'est le mec qui a fait l'artistique du premier Lords of Shadow, mais LoS2 est comme Frankenstein à cause du manque d'orientation artistique. Après le départ de Vaello, nous avons eu plusieurs directeurs artistiques, il y avait une sorte de conflit entre eux et les dirigeants. C'est pourquoi certaines portions sont réussies et d'autres non. Ce Castlevania est une drôle d'expérience, car tout le monde a fait son travail sans trop de direction. Chaque département a fait son travail sans vraie communication. C'est une atmosphère très inconfortable, ce n'est pas créatif.

Par rapport à la relation avec Konami, il ne sait pas vraiment où elle en est suite au lancement de Castlevania: Lords of Shadow 2.

Nous ne pouvons pas savoir pour le moment. Pas encore. Nous ne savons pas si la relation de notre studio avec Konami est bonne ou mauvaise.

L'autre source, à qui nous avons demandé d'identifier la première, a expliqué qu'il fallait respecter l'anonymat pour ne pas mettre en péril la carrière de celui ou celle qui parle publiquement (il évoque même une sorte de chasse aux sorcières). En outre, voici ce qu'elle avance :

Je peux aussi confirmer que la plupart des choses qui ont été dites révèlent la manière de fonctionner de MercurySteam. J'aimerais aussi ajouter que, pour moi, le produit final est spectaculaire, vous pouvez ressentir toute la passion et les efforts qu'ont mis les gens dedans. Cependant, le management du développement a été un chaos total.

De son côté, Enric Alvarez, principale cible, a indiqué sur Twitter :

C'est triste de voir des gens donner du crédit à des mensonges et des insultes provenant d'un ancien employé enragé. Quel monde...

Sauf que maintenant, il y en a trois des employés...

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Commenter 4 commentaires

ph3n1x
je m'ai fini hier...c'est pas un mauvais jeu c'est sûr mais il n'arrive pas a la cheville du premier...moi qui attendait comme un fou le 2, je peux dire que je suis deçu :(
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Molto
J'vais pouvoir me mettre sur le premier, maintenant que le second est officiellement taxé "bien moins bon que son prédécesseur".
Je vais me finir ce qu'il me reste et je vais aller voir dans les boutiques d'occaz, ce que je peux y trouver ;)
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Karuga
Ca arrive malheureusement le melon qui gonfle :roll: Maintenant, on peut être quasiment sûr que ce qu'a déclaré le premier gars était vrai.

C'est vraiment dommage même si plus on s'approchait de la date de sortie du titre, plus j'étais sûr que ça serait le cas. En plus, il ne faut pas oublier que le premier a bénéficié d'un bon effet de surprise ce dont n'a pas bénéficié le deuxième, tout au contraire justement.
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