Call of Duty: Warzone, BOCW, Modern Warfare et Mobile : déjà 350 000 joueurs bannis pour comportement toxique, un point sur les nouvelles mesures
par Auxance M.Il n'y a pas que la triche qui gangrène les parties en ligne et qu'il faut limiter. Activision lutte aussi en parallèle contre les discours de haine, le racisme, le sexisme et le harcèlement dans ses jeux Call of Duty.
Activision met un point d'honneur à proposer une expérience la plus saine possible dans ses jeux Call of Duty. Ce n'est cependant pas une mince affaire avec plus de 150 millions de joueurs actifs entre Call of Duty: Warzone, Black Ops Cold War, Modern Warfare et Mobile. Rien que dans le Battle Royale, plus de 475 000 joueurs ont déjà été bannis pour triche, mais le studio est aussi actif sur le terrain des comportements toxiques. Il fait le point sur ce sujet cette semaine.
En un an, dans les 4 expériences, ce sont déjà 350 000 joueurs qui ont été exclus en raison de leurs discours de haine, racisme, sexisme et harcèlement. Des technologies ont été mises en place pour détecter plus facilement les personnes utilisant des mots interdits dans leurs noms ou le chat textuel, en complément des rapports soumis par la communauté, et à l'avenir, Activision veut renforcer ses actions sur ce terrain, et aussi développer des systèmes pour surveiller le chat vocal. De quoi rendre les parties encore plus agréables à l'avenir ?
Nous nous engageons à offrir une expérience de jeu amusante à tous nos joueurs. Il n'y a pas de place pour les comportements toxiques, les discours de haine ou le harcèlement de quelque nature que ce soit dans nos jeux ou dans notre société. Nous nous efforçons de faire des progrès positifs et de célébrer ensemble les meilleurs fans du monde.
Nous savons que lutter contre la toxicité n'est pas simple et nécessite des efforts soutenus. Au cours des 12 derniers mois, dans Call of Duty: Warzone, Black Ops Cold War, Modern Warfare et Call of Duty: Mobile, nos équipes de lutte contre la toxicité, de sécurité et de technologie ont :
- Banni plus de 350 000 comptes pour noms racistes ou comportements toxiques sur la base de rapports soumis par les joueurs et d'un examen approfondi de notre base de données de noms de joueurs ;
- Déployé de nouveaux filtres dans le jeu pour détecter les noms d'utilisateurs, les tags de clan ou les profils potentiellement offensants ;
- Mis en œuvre une nouvelle technologie pour filtrer le chat textuel potentiellement offensant ;
- Mis en œuvre des filtres dans 11 langues.
Il reste encore beaucoup à faire, notamment l'augmentation des capacités de rapport des joueurs et de la modération, ainsi que la gestion du chat vocal pour aider à lutter contre la toxicité.
Notre objectif est de donner aux joueurs les outils nécessaires pour gérer leur propre expérience de jeu, combinés à une approche de répression qui aborde le discours de haine, le racisme, le sexisme et le harcèlement.
Nous continuerons d'intensifier nos efforts dans les domaines suivants :
- Davantage de ressources pour prendre en charge la détection et l'application des mesures ;
- Surveillance supplémentaire et technologie backend ;
- Nettoyage des bases de données pour mettre les systèmes aux normes actuelles ;
- Examen cohérent et équitable des politiques d'application ;
- Communication accrue avec la communauté.
Nous savons que nous avons un long chemin à parcourir pour atteindre nos objectifs. Ce n'est que le début. Répondre à ce problème est un engagement continu auquel nous ne renoncerons pas. Nous sommes impatients de progresser sur ce front et de nous réunir avec vous pour partager le plaisir et la joie de jouer ensemble.
Les intentions d'Activision sont bonnes, mais appliquer toutes ces restrictions parait bien compliqué avec la large communauté de fans de Call of Duty. Malgré tout, l'éditeur met toute la volonté qu'il peut dans cet exercice. Si vous n'avez pas encore craqué, Call of Duty: Black Ops Cold War est disponible à partir de 59,99 € sur Amazon.fr.