Harold Ryan prend le large. Y aurait-il de l'eau dans le gaz ?
Après 16 ans de bons et loyaux services au sein des studios Bungie, dont 8 à sa présidence, Harold Ryan a annoncé hier de manière officielle sa démission. À sa place, Pete Parsons, un des directeurs (COO) de la société depuis 2002, prend du galon et se retrouve donc nommé CEO.
Bien que Ryan ne se soit pas étendu sur le sujet, l'entreprise a de son côté qualifié ce changement comme un « nouveau départ », un « nouveau challenge ». Pete a tout de même laissé quelques mots gentils à l'égard de son prédécesseur, déclaration postée sur Bungie.net :
Je souhaite remercier personnellement Harold pour son amitié, sa passion, son dur labeur et sa dévotion qui ont permis de faire de Bungie ce qu'elle est aujourd'hui, une grande compagnie. De par l'équipe que nous formions, nous avons célébré bien des victoires et traversé les tempêtes.
Je veux également affirmer auprès des joueurs de Destiny que ma priorité numéro une, celle de Bungie, est et a toujours été de vous offrir de très bons jeux où nous pouvons tous nous éclater. Je crois en Destiny, qui est une expérience unique à mes yeux. Je crois également que vous n'avez vu qu'une infime partie de ce que notre studio peut faire de mieux. De par ma nouvelle position chez Bungie, je veillerai à accomplir cette promesse.
Le nom d'Harold Ryan est un de plus parmi ceux de nombreux autres employés ayant quitté le studio, dont des anciens vétérans tels que Joe Staten (maintenant Lead Writer sur ReCore chez Microsoft Studios) et Marty O'Donnell (depuis cofondateur de Highwire Games). Coup dur pour Bungie, où apparemment il ne fait plus très bon de travailler, malgré le bon accueil des joueurs réservé à la dernière extension majeure Le Roi des Corrompus.
En outre, les récentes rumeurs laissent entendre que ces démissions – dont les raisons restent officiellement assez obscures – seraient dues aux avis agacés des fans, critiquant un manque de renouvellement du contenu, ainsi qu'un retard sur Destiny 2 dont la sortie initiale de septembre 2016 serait repoussée à 2017.
