Ubisoft rassure les fans de la licence phare du studio.
Depuis l'essor de la licence Assassin's Creed, Ubisoft Montréal s'attache à fournir au joueur une aventure par an depuis Assassin's Creed II et la découverte d'Ezio Auditore. Si la licence ne semble pas prête de s'essouffler malgré la conclusion de l'arc Altaïr/Ezio, les fans restent tout de même inquiets quand à cette annualisation de la série.
Afin de rassurer les joueurs, le responsable marketing d'Ubisoft Tony Key est venu expliquer pourquoi il est possible pour le studio français de proposer au public un épisode par an :
Il y a cette idée reçue sur le fait que nous continuons à présenter un nouvel Assassin's Creed par an et que nous passons seulement un an à le développer à chaque fois.
Nous avons un studio à Montréal qui emploie 2000 personnes. Toutes ne travaillent pas sur Assassin's Creed, mais une grande partie, ainsi que d'autres studios. Les missions sont faites à Bucarest et le multijoueur est développé à Singapour. Certes, l'ADN est détenu et exploité par Ubisoft Montréal, mais il est conçu par un grand nombre de personnes.
Nous passons plus d'un an à développer un titre. Assassin's Creed est une marque phare du studio, ce qui explique que beaucoup de ressources sont centrées sur la licence. Nous avons énormément de personnes qui réfléchissent sur le sujet, beaucoup travaillent donc déjà sur les jeux futurs : alors même que le titre actuel est en cours de développement, nous pensons déjà au prochain.
J'espère que les gens n'imaginent plus que nous développons les Assassin's Creed dans la précipitation, nous ne développons pas un jeu de la licence en seulement un an. Nous voulons que les gens le comprennent, j'espère que ce message sera reçu.
Ces paroles devraient venir éclairer les esprits effrayés par tant de rapidité. Ubisoft ne passe donc pas son temps à compter les billets, mais cherche toujours à aller plus loin avec la licence. Les fans peuvent donc retrouver leur souffle et poursuivre la découverte d'Assassin's Creed: Revelations avant d'embrayer sur la génération suivante, dont le point de chute est toujours inconnu.