Assassin's Creed Odyssey embrasse pleinement la mythologie grecque dans deux nouvelles vidéos de gameplay
par Alexandre S.Toute ressemblance avec les aventures d'un autre célèbre Spartiate du jeu vidéo est purement fortuite.
Les yeux de la presse vidéoludique sont tournés vers l'Allemagne pour la gamescom 2018 et Ubisoft a envoyé la sauce, notamment avec Assassin's Creed Odyssey dont la bande-annonce pour l'évènement s'est déclinée pour nos deux héros, Alexios et Kassandra.
Mais si vous avez bonne mémoire, Game Informer couvre le jeu de rôle tout au long du mois et nous a gâtés en partageant une nouvelle vidéo de 24 minutes de pur gameplay sans aucun commentaire. Attention, il s'agit de contenu hors scénario se situant en fin de jeu, comme le prouve l'armure, et prenant place sur l'île de Lesbos. C'est avec Kassandra que le journaliste a joué, la séquence débutant avec la rencontre d'une certaine Bryce (de Nyce ?) qui se fait lyncher par les habitants. Ces derniers croient qu'elle va attirer une créature qui n'est autre que Méduse et qu'elle a conduit sa petite amie Ligeia dans l'antre du monstre. Forcément, l'héroïne décide de l'aider, mais doit d'abord tuer les soldats s'y opposant. Oui, les dégâts infligés en fin de jeu sont immenses, mais ça n'empêchera pas de rester prudent histoire de ne pas mourir bêtement.
Après un passage dans une grotte bien sombre, ce sont les occupantes d'un village de chasseresses, les Sœurs d'Artemis, qui se mettent elles aussi sur la route de Kassandra, car elles détiennent la « clé » du temple où est retenue Ligeia. Mais la partie la plus intéressante, c'est bien sûr le Temple Pétrifié, d'architecture typique de la Première Civilisation et à l'ambiance bien oppressante (avec des serpents, pour ne pas changer...). À noter, la désynchronisation permet désormais de recharger la sauvegarde la plus récente ou d'en sélectionner une autre. Et là, le côté mythologique introduit avec Origins est bien présent, avec Méduse en chair et en os et des pouvoirs en lien avec un Fragment d'Eden (visible à la fin) pouvant réellement pétrifier. D'ailleurs, les anciens mercenaires ayant tenté leur chance sont désormais des statues au service de la créature.
Le directeur créatif Jonathan Dumont a d'ailleurs expliqué qu'il aurait été difficile de dépeindre la Grèce antique sans toucher à tout cet aspect mythologique. Et en voyant ce résultat, ce n'était clairement pas une mauvaise idée, surtout qu'en remontant dans le temps et se rapprochant de l'époque des Isus, la liberté d'intégrer davantage d'éléments fantastiques est plus grande et choquera moins que de voir cela de nos jours. Il a également évoqué le fait qu'il pourrait ne s'agir que d'une simulation dans la simulation, un concept lancé dans Origins et qui autorise presque tous les délires possibles.
Pour terminer, une autre petite vidéo contenant du gameplay a été diffusée par IGN, où le directeur du jeu Scott Phillips évoque lui aussi ce côté mythologique. Et, oui, la séquence est également tirée du contenu de haut niveau sur Lesbos, qui devrait nous tenir en haleine au-delà de la centaine d'heures de jeu. Par ailleurs, une base de données de l'Animus est évoquée, les fans seront ravis ! En ce qui concerne Méduse, il s'agit donc d'un mécanisme de défense protégeant l'artefact et prenant possession des êtres humains, et c'est seulement grâce à la Lance brisée de Leonidas que nous serons en mesure de l'affronter, de quoi ancrer dans la réalité ce côté fantastique. Et apparemment, il y aurait 30h de scènes de dialogues interactifs dans l'ensemble du jeu, ça promet.
Décidément, Assassin's Creed Odyssey nous réservera bien des surprises et il nous tarde de voir quelles autres créatures du bestiaire mythologique nous croiserons sur notre route. Mais pour ça, il va falloir patienter jusqu'au 5 octobre 2018 sur PS4, Xbox One et PC.
E3 2018 – PREVIEW – Assassin’s Creed Odyssey : petit voyage en Grèce