Un moment prenant et captivant... Nous sommes rentrés satisfaits.
Ce 29 juin, le Palais des Congrès de Paris accueillait, avant une tournée mondiale, le premier concert Assassin's Creed Symphony. Soixante musiciens, et vingt choristes ont repris devant un public critique la bande-son de la licence et nous ont fait entendre autrement la genèse de la lignée. Nous avons pu embarquer pleinement et avec ravissement dans l’odyssée musicale.
Brian Tyler, Sarah Schachner ou Jesper Kyd ? Ces noms ne vous disent rien ? Et pourtant… Ils sont les compositeurs de célèbres thèmes du jeu. Et si nous faisons tant d’éloges depuis des années sur ses qualités graphiques, nous pourrions en faire tout autant sur la fantastique bande-son qui les accompagne. Sans nul doute, à l’écoute de ce concert symphonique, nous sommes en prise à des mélodies qui nous embarquent et nous font incarner chacun des personnages à tour de rôle.
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Sur un écran géant, comme sur une toile de fond, les images nous rappellent depuis son origine, la naissance et le destin des Assassins. Et sous la direction d’Ivan Linn, les cuivres nous font frémir, les cordes vibrer… La musique nous rappelle qu'elle est l'émotion de ce que nous avons eu tant de plaisir à incarner, jusqu’à ce solo inattendu de guitare électrique parfaitement intégré à l’orchestre.
Le public était venu en famille, parents accompagnant enfants, et nous rappelant à quel point le jeu séduit par ses qualités artistiques. La communion était parfaite, et nous n’étions plus de simples spectateurs. Côté ambiance donc, la salle n’était certes pas comble, mais le public était bien présent. Quelques cosplayeurs étaient venus ponctuer de leur présence l’univers de la salle immense et les fans ont très vite pardonné les vingt minutes de retard annoncées avant le concert. Les auditeurs attentifs que nous sommes devenus ont pu ainsi revisiter chacun des volets de la saga, l’occasion de redécouvrir, ou de découvrir pour beaucoup Liberation, de se remémorer ses premiers émois, et de revivre ses derniers déroulements. Attention toutefois pour qui n’aurait pas complété la saga, le « spoil » est garanti… Un petit bémol dans cette jolie mélodie.
Le tonnerre d’applaudissements qui a précédé l’ultime « chant des marins » était plus que mérité par ces artistes qui trouvent dans le jeu vidéo, une fois encore, un support incontestable d’expression. Quant aux fans, même après avoir dû lâcher 60 voire 90 €, ils sont repartis comblés. Nous aussi.