Encore une histoire de violation de brevets. Une fâcheuse habitude dans le domaine.
En janvier 2014, l'Université du Wisconsin, via sa cellule de recherches indépendantes WARF (Wisconsin Alumni Research Foundation), a attaqué Apple pour violation de plusieurs brevets ayant attrait aux processeurs utilisés dans les iPhone et iPad (A7, A8 et A8X). Le 5 octobre dernier, le procès a eu lieu et le verdict de la cours est tombé : la firme à la pomme est condamnée à verser 234 millions de dollars à l'établissement scolaire. Un jugement en appel a bien évidemment été demandé par le géant américain.
La WARF réclamait plus de 400 millions de dollars de dommages et intérêts pour l'utilisation sans consentement de certaines de ses technologies servant à améliorer les performances d'un processeur (notamment l'usage d'un circuit prédicteur, inventé par le professeur Gurindar Sohi et trois de ses étudiants) et sa revente dans des pays extérieurs aux États-Unis. Si cela avait été délibéré, la peine aurait pu être triple a noté le juge William Conley, en charge du dossier.
Carl Gulbrandsen, directeur de la WARF, s'est réjouit du verdict, clamant qu'il était important de protéger les inventions de l'Université. Le mois dernier, un autre procès a été ouvert, cette fois-ci centré sur les puces équipant l'iPhone 6s et l'iPhone 6s Plus.