Andrea Pirlo : "Après la roue, la PlayStation est la meilleure invention de tous les temps"
par Maxime ClaudelC'est Sony qui va être content...
L'histoire de la marque PlayStation est intimement liée au football, Sony Computer Entertainment ayant souvent utilisé le caractère populaire du sport pour promouvoir ses consoles. Et, parfois, ce sont les athlètes eux-mêmes, de leur proche chef, qui mettent en exergue les produits vidéoludiques. Nous pensons notamment à Zlatan Ibrahimovic, grand fan de Microsoft et égérie de la Xbox One, mais pas seulement. Car dans son autobiographie, l'immense Andrea Pirlo, le chef d'orchestre de la Juventus de Turin, n'a pas tari d'éloges sur la PlayStation.
Après la roue, la PlayStation est la meilleure invention de tous les temps. Je ne peux pas dire combien de matchs virtuels j'ai joués ces dernières années, mais, à vue d'œil, cela doit être quatre fois plus que les vraies rencontres.
Dieu sait que, du haut de ses 34 ans et de son immense carrière continuant d'être couronnée de succès (la Juventus est en route pour son troisième Scudetto remporté d'affilée), Andrea Pirlo en a joués des centaines. C'est dire le nombre d'heures que le milieu de terrain italien a passé sur ses machines, visiblement estampillées PlayStation. Il raconte :
Pirlo versus Nesta était un classique pendant nos années à l'AC Milan. Nous arrivions tôt, prenions le petit déjeuner à 9h du matin et jouions à la PlayStation jusqu'à 11h. Après, il y avait l'entraînement et nous retournions sur la console dans l'après-midi. C'était une vraie perte de temps. Nos face-à-face étaient pleins d'adrénaline. Je prenais Barcelone, comme Sandro. Barça versus Barça. Le premier joueur que je prenais c'était Eto'o, le plus rapide, mais je perdais quand même. Je m'énervais, je balançais ma manette et je demandais une revanche. Et je perdais à nouveau...
Pirlo compare également le coaching d'une équipe de football au jeu vidéo. Il cite Pep Guardiola, actuel entraîneur du Bayern Munich :
Être un philosophe, c'est penser, atteindre la sagesse et avoir des principes qui guident et influencent votre vie. Guardiola a pris tout ça et l'a appliqué au football, une science imparfaite. Il s'est creusé la tête et a dispersé les nuages, davantage grâce à un travail dur contrairement à ce que certains pensent. Ce qu'il réussit ne tient pas du miracle, mais plutôt d'une programmation intelligente des joueurs. C'est la réalité virtuelle mélangée à la vraie vie, une nage entre les rivages fantaisistes et la réalité en compagnie d'Estiarte. En d'autres termes, nous parlons de PlayStation.
Voir le mot "PlayStation" inscrit dans l'autobiographie d'un athlète comme Andrea Pirlo, Champion du Monde avec l'Italie en 2006, voilà qui devrait faire plaisir à Sony Computer Entertainment.