Samsung promet un coopération complète avec les autorités.
Travailler de 10 à 15h debout sans interruption, pendant 27 jours d'affilée. Des tendinites à répétition, des bursites (inflammations des bourses séreuses, rendant les articulations douloureuses, NDLR), des troubles musculo-squelettiques et autres problèmes de dos. Voilà le quotidien des travailleurs de l'usine Samsung de Zona Franca de Manaus, au Brésil, qui fournit des smartphones pour l'Amérique latine.
Le ministère du Travail du pays lance des poursuites contre le géant coréen après avoir mis à jour ces irrégularités : sur les 5 600 employés qui travaillent dans le centre, les autorités ont dénombré environ 2 018 demandes de mise en arrêt maladie, pour ces diverses blessures constatées, rien que pour l'année passée. Elles dénoncent également les conditions matérielles, inappropriées pour le travail répétitif requis : les tables sont trop hautes et il manque des chaises. Le rapport met en évidence le manque d'implication de Samsung dans la résolution de ce problème sanitaire.
Les dommages sont évalués à environ 110 millions de dollars. Depuis la révélation du scandale, la compagnie assure se mettre à l'entière disposition des autorités brésiliennes pour résoudre le problème au plus vite.