Amazon France : encore au moins une semaine d'arrêt pour les livraisons sur le territoire
par Auxance M.La branche française d'Amazon va rester fermée au moins jusqu'à la semaine prochaine, et attend impatiemment que l'État lève ses restrictions.
Depuis maintenant deux semaines, Amazon est contraint par la loi de ne plus pouvoir livrer que les produits essentiels à la consommation en France : pour éviter les erreurs et les pertes, il a été décidé de tout bonnement stopper l'activité sur notre territoire. Il se bat depuis avec la justice pour profiter de mesures plus souples, et a d'ailleurs obtenu la semaine dernière d'être autorisé à livrer des produits high-tech, pour les animaux, liés aux soins du corps ou à la parapharmacie, entre autres.
Mauvaise nouvelle pour ceux qui espéraient un retour d'Amazon dans ces conditions, il a été annoncé ce lundi que l'élargissement du nombre de produits qu'il peut livrer n'amènera pas à une réouverture de ses entrepôts. Les employés sont désormais invités à rester chez eux jusqu'au 5 mai, suite à quoi la situation sera de nouveau évaluée en fonction des demandes de l'État.
Il sera demandé aux collaborateurs d'Amazon de rester chez eux jusqu'au 5 mai inclus – ils percevront leur plein salaire [...]. Un taux infime de traitement accidentel de produits non autorisés, de l'ordre de 0,1 %, pourrait entraîner une pénalité de plus d'un milliard d'euros par semaine. Cela signifie que nous anticipons de suspendre temporairement l'activité de nos centres de distribution français jusqu'au 5 mai, et ce, alors que nous continuons à évaluer la meilleure façon d'opérer au regard de la décision de la cour d'appel. [...] Les clients peuvent toujours commander plusieurs millions de produits auprès des entreprises indépendantes qui vendent sur Amazon et au travers de notre réseau logistique mondial.
Amazon préfère ne pas prendre le risque d'enfreindre la loi et de recevoir une amende salée, et attend donc que le gouvernement français lève ses restrictions pour reprendre un peu plus normalement son activité, en respectant les exigences sanitaires bien évidemment. Jusque là, il va falloir faire sans.