L'Organisme mondiale de la Santé a tranché, et l'addiction aux jeux vidéo est bien un souci mental, qui se traite.
L'Organisation mondiale de la Santé vient de statuer cette semaine sur l'addiction aux jeux vidéo, qu'elle considère désormais comme un trouble mental. Ça ne va pas changer grand-chose pour les joueurs, mais cela permet à l'OMS de catégoriser ce trouble récent, de mettre en avant ses causes et proposer des solutions.
Pour l'OMS, il y a trois facteurs majeurs à diagnostiquer pour établir une addiction aux jeux vidéo : la personne préfère jouer plutôt que d'avoir d'autres activités, elle ne s'arrête pas de jouer, même lorsqu'il y a des conséquences négatives, comme moins voir ses amis ou faire mal son travail, et le jeu compulsif exerce une pression sur la vie ou les relations de la personne. Et si le patient ne réunit pas ces trois conditions, eh bien, il n'est pas considéré comme addict aux jeux vidéo (vous êtes rassurés ?).
Bien évidemment, l'OMS avoue que cela ne va pas modifier le paysage vidéoludique, elle veut surtout mieux aider les patients. Ce qui ne sera pas forcément le cas selon des médecins, qui affirment suivre des patients réellement addicts, mais qui ne remplissent pas ces trois critères. Faire la différence entre un réel accro et un joueur un peu trop passionné reste donc toujours aussi difficile.
EDITO - Trouble du jeu vidéo : quand l’OMS nous veut tous malades !