Activision a engagé une poursuite contre EA visant à leur soutirer 400 millions de dollars de dommages et intérêts.
En avril dernier, Jason West et Vincent Zampella, deux ex-dirigeants d'Activision, se sont vu attaqués en justice par le studio de développement et d'édition de jeux vidéo pour détournement des actifs de la société de telle sorte que cela a mis en péril l'avenir de la série Call of Duty. Cette poursuite faisait suite à celle déposée par les deux compères pour licenciement abusif visant à réclamer 36 millions de dollars en guise de prime de licenciement.
Mardi, un acteur de plus a rejoint le procès, et pas des moindres, puisque c'est Electronic Arts qui a été ajouté sur le banc des accusés par Activision. Que vient faire EA dans cette histoire allez-vous dire ? La firme californienne est accusée de complicité dans l'affaire puisque suite à leur licenciement, West et Zampella ont monté leur propre studio (Respawn Entertainement) en partenariat avec Electronic Arts. "Activision a subi des dommages mesurés non pas dans les millions mais dans les centaines de millions de dollars" a fait savoir le demandeur. Plus précisément, Activision réclame 400 millions de dollars de dommages et intérêts aux différents accusés. Une demande qui peut paraître un poil démesurée surtout lorsque nous constatons le succès de Black Ops à travers le monde.
Les non-anglophobes peuvent consulter l'intégralité de l'affaire Jason West versus Activision Publishing immatriculée au numéro 107041 devant la Cour Supérieure de l'État de Californie.
Jason West à gauche, Vincent Zimpella à droite.